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L’ANMF vise 100 % des meuniers engagés dans la RSE en 2024

Anne-Céline Contamine, nouvelle secrétaire générale de l’ANMF (à g.), Jean-François Loiseau, président, et Flavie Souply, responsable des affaires réglementaires et du développement durable, devant la presse, le 9 septembre à Bordeaux. R. FOURREAUX

Lors de sa convention, jeudi 9 septembre à Bordeaux, l’Association nationale de la meunerie française a invité ses adhérents à s’inscrire dans une démarche de Responsabilité sociétale des entreprises, qui devient une condition d’accès au marché.

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« La RSE, tout le monde en parle, ça en devient sûrement bateau quelquefois, mais nous avons voulu cette année, lors de notre convention, parler de la RSE chez les meuniers et montrer que nous pouvons mettre en place des actions concrètes dans ce domaine », a insisté Jean-François Loiseau, président de l’ANMF, lors d’une conférence de presse précédant la convention 2021 de l’association.

Un impact déjà « faible » de la farine

Flavie Souply, responsable des affaires réglementaires et du développement durable à l’ANMF, a rappelé que l’impact de la farine sur le changement climatique est déjà « faible » (49 g équivalent CO2 émis pour 100 g de farine produite, dont à peine 10 % liés au process meunier en tant que tel) et que l’impact sur l’eau est « très faible » puisque la consommation est minime et que le process ne génère pas de rejet d’eau.

Actuellement, 65 % de la farine est produite par des meuniers engagés dans une démarche RSE et qui communiquent sur leurs engagements. « Notre objectif est d’atteindre 100 % des meuniers engagés d’ici trois ans », indique Anne-Céline Contamine, secrétaire générale de l’ANMF depuis juin dernier. « Tout le monde doit être RSE pour l’accès au marché », ajoute Jean-François Loiseau.

Un projet collectif d’optimisation énergétique

Pour cela, l’ANMF va établir un guide à destination des meuniers avec l’appui d’Intercéréales, mettre à jour le recueil de Bonnes pratiques de développement durable diffusé initialement aux meuniers en 2018 et développer de nouveaux projets collectifs : un projet d’optimisation des consommations énergétiques avec quinze moulins volontaires, la mise en place d’une formation en ligne sur le métier à l’automne, ou l’établissement d’un plan de prévention, lancé ce mois-ci, à propos de la sécurité des salariés.

Parmi les actions concrètes développées lors de la convention, les participants ont évoqué la réduction du temps de chauffe des fours, l’optimisation des livraisons de farine, le renouvellement de la flotte de camions et l’utilisation de biocarburants, l’amélioration des conditions de travail, l’accueil d’apprentis issus des formations de l’école de la meunerie, ou encore la réduction, le tri et la valorisation des déchets.

Renaud Fourreaux

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